Notre séjour à Trois-Rivières, c’est un petit peu prolongé du fait de notre petit souci de bouton de gaz coincé. Nous en avons profité pour visiter la ville et avons dormi au sanctuaire de Notre-Dame du Cap. L’Eglise permet aux voyageurs véhiculés de s’arrêter pour quelques nuits en contre-partie d’une donation très fortement recommandée avec montant obligatoire. Nous avons été rappelés à l’ordre et avons dû nous cacher pour boire notre bière. Rien de nouveau sous le soleil, devant Dieu, depuis la grossesse de Marie, la règle est de faire les choses de manière cachée.

On avait prévu de remonter le fleuve Saint-Laurent vers le Nord. Nous sommes bien partis vers le Nord mais pas dans cette direction. Nous sommes allés dans le Parc National de la Mauricie. Pour les 150 ans du Canada, l’entrée des parcs nationaux est gratuite cette année. Nous avons pu faire des belles balades en pleine nature. Nous ne couvrons pas d’immense territoire à pieds au vu de notre équipage (5-6 km en 2-3 heures). Cela a un côté rassurant, nous avons une bonne marge de progression.

 

Puis, nous avons suivi la route 155 Nord, direction le lac Saint-Jean. Ici, le réseau routier ressemble à un quadrillage plus ou moins. Lorsque l’on fait référence à une route (ou une rue en ville), généralement, on parle de son côté Nord ou côté Sud, soit de son côté Est ou côté Ouest. Cette route offre une vue magnifique coincée entre la rivière Saint-Maurice et la montagne avec ses forêts. Nous avons fait, par hasard, une petite halte nocturne au parc des chûtes de la rivière Bostonnais à La Tuque ; encore un petit écrin de beauté.

La route 155, toujours aussi belle (avec ses nombreux lacs sur son trajet) un peu plus au Nord nous a conduits jusqu’au lac Saint-Jean où nous avons pu visiter le zoo sauvage de Saint Félicien qui est plutôt vraiment sympa pour un zoo !

Comme vous l’aurez compris, on en prend plein les yeux côté paysage, faune (et dedans malheureusement il y a les moustiques aussi à certains endroits), flore… Après presque un mois, tout va pour le mieux hormis le fait qu’on caille. Les maillots de bain et shorts ne sont pas de sortis tous les jours. On ressemble plutôt à une pub Décathlon avec nos polaires et coupe-vents.

 

Chaque membre des No-Mads a pu trouver sa place dans la maison roulante et nous commençons à avoir nos petites habitudes. Nous arrivons à trouver de plus en plus facilement des lieux pour dormir hors terrain de camping. Mais, pour ce soir, on est dans un camping avec pour seule vue le lac Saint-Jean et à nos pieds une plage presque pour nous et y a même le soleil. We’re happy !

 

 

En aparté, confidences intimes  : Ma liaison avec Paul Emploi est finie !

J’avais une belle relation jusqu’au 31 mai avec Mission Locale. Mais, nous avons décidé de rompre de manière conventionnelle. Nous avons même bu un coup ensemble pour célébrer cette rupture. J’avais fait ce choix pour entamer une liaison avec Paul. Je m’étais laissée du temps pour mettre « en marche » cette histoire ; pour que ce ne soit pas qu’une histoire à distance. Je suis allée le voir mais Paul ne voulait pas me rencontrer. Quelques jours avant mon départ prévu le 11 juillet, Paul m’écrit, il me propose un rendez-vous le 12. Je lui dis : « Paul, comprends-moi, stp. Je pars un peu avec mon officiel et mes enfants en vacances. » Paul se montre compréhensif ; il me dit : « Pas de souci ! » Le 11 juillet, avant de monter dans l’avion, je checke mes mails. Paul me propose une nouvelle rencontre le 28 juillet. Je le laisse mijoter. Et le 25 juillet, pour mon anniversaire, Paul me laisse un message audio, il me pose un ultimatum : je viens le 28 ou c’est fini ! Bah voilà, c’est dead avec Paul. Il s’est même pas vraiment impliqué dans notre histoire ; il aurait dû y mettre du sien (matériellement) à partir du 22 août seulement. Il me laisse quand même une petite ouverture pour mon retour…